01Men rencontre Adrien Gombeaud



"Le critique de cinéma Adrien Gombeaud a enquêté sur la rencontre d’Ed Feingersh et de Marilyn pour livrer un portrait croisé judicieux de cet inconnu et de cette star. "
Amélie Charnay


© Ed Feingersh/Michael Ochs/Archives/Getty Images


01men : comment vous est venue l’idée de ce portrait croisé ?
Adrien Gombeaud : ces photos sont très connues. J’avais acheté l’album qui les regroupaient toutes et j’avais été frappé de constater qu’on n’y apprenait presque rien sur Ed Feingersh. Il était totalement expédié. J’ai cherché des informations mais sans succès. Le contraste était d’autant plus frappant que la vie de Marilyn est hyper traitée. C’est là que j’ai su que je tenais un bon sujet. Ce décalage m’intéressait.

Avez-vous facilement reconstitué le parcours du photographe ?
Le plus dur, comme toute enquête, a été de trouver les tous premiers contacts. J’ai envoyé un synopsis en anglais à son ami Robert Stein. Et j’ai ensuite facilement convaincu le reste de son entourage qui était heureux de pouvoir sauver de l’oubli un photographe de talent dont tous les négatifs ont disparu, exception faite de ces clichés de Marilyn. Sa mort a été un grand traumatisme pour eux.

Propos recueillis par Amélie Charnay

"une histoire vraie passée depuis dans la mémoire collective"



"Tout le monde les a au moins vus une fois ces clichés, notamment celui où, penchée sur un balcon, elle laisse entrevoir sa chevelure, son sourire d'une pureté incroyable et les buildings new-yorkais dans un noir et blanc parfait." Jean-Max Méjean


The Elephant



L'exposition Une blonde à Manhattan commence demain !


L'expo Marilyn à la Maison des États-Unis commence demain !

Venez découvrir une Marilyn Monroe photographiée au quotidien par un reporter de renom : Ed Feingersh, du 1er juin au 7 octobre, 3 rue Cassette, à la Maison des États-Unis.

Des clichés rares viendront s'ajouter à des portraits célèbres de l'actrice…

Pour vous faire une idée, rendez-vous sur le site 
d'Une blonde à Manhattan :



Jonas, dans la boîte


"Un roman inventif, jubilatoire et très touchant."


Chronique du magazine Axelle

1955, Marilyn Monroe



Les libraires ont choisi Une blonde à Manhattan


Dans "Le journal sonore des livres", Nathalie Fiszman parle d'Une blonde à Manhattan.



Sept ans de réflexion…


Onirik - Marilyn sous les feux de la rampe


Rendez-vous sur le blog d'ONIRIK



Quelques extraits

"Adrien Gombeaud met ainsi en parallèle deux destins, l’un sous le feu des photographes, l’autre anonyme derrière les objectifs. Tout les oppose... Ils ne partageront aucune intimité ni même aucune complicité. Marilyn Monroe qui avait l’habitude de jouer de la fascination qu’elle sait exercer auprès des photographes depuis son adolescence, ne manipulera pas cet homme-ci."






"C’est ce contexte extrêmement bien représenté ici, aussi documenté que soigné qui là, nous fait rêver. Voir déambuler Marilyn dans le métro, fixer la façade de chez Elizabeth Arden, fumer une cigarette au café Costello’s, un verre à la main, magnifique anonyme parmi d’autres anonymes floutés sans aucune volonté d’effacer les visages, mais seulement de mettre en lumière une femme et l’activité incessante d’une ville..."



"Deux destins tragiques, une ville qui ne dort jamais, la photographie figée qui disparaît pour laisser place à la vie, soit l’instantané, la naissance de la photo d’art, alors que bientôt Kodak, la couleur, les paparazzi et les années 60 et vont tout balayer sur leur passage...
C’est tout cela que nous raconte Adrien Gombeaud dans cet ouvrage indispensable pour tout cinéphile ou pas, pour tout adorateur de Marilyn ou pas, pour tout dingues de photographies ou pas (en plus, pour notre plus grand bonheur, une dizaine de photos viennent illustrer le propos)... instant décisif d’une époque révolue raconté par un journaliste dont la passion vibrante est ici perceptible."

Paper blog a lu…




Une blonde à Manhattan, Adrien Gombeaud




"La Marilyn "qu'on n'a jamais vue" est-elle "la vraie" Marilyn ? Celle que l'on voit d'habitude est-elle une fausse ? Ici intervient Norma Jeane. [...] Marilyn serait une façade, un masque, une création glamour, tandis que Norma Jeane serait la personne réelle. Derrière la blonde Marilyn, l'être de lumière artificielle, se cacherait la brune Norma Jeane, l'être authentique, innocent et souffrant. Marilyn éveille le désir. Norma Jeane la compassion. Le fan rêve d'être le seul à passer au-delà du maquillage de la star pour atteindre l'enfant fragile, connaître Norma Jeane quand les autres ne voient que Marilyn."

En 1955, Marilyn débarque à New York. En conflit avec la Fox, elle cherche à changer son image, elle ne veut plus jouer les blondes écervelées. Elle prend des cours à l'Actor Studios et monte avec un ami une société de production dont elle devient la présidente. 
Ed Feingersh, lui, est alors engagé par la revue Redbook pour ce que l'on nomme à l'époque une picture story. Il s'agit de suivre Marilyn pendant une semaine, le reportage devra montrer aux lecteurs une vision inédite de la star, celle d'une personne ordinaire, plus femme d'affaire que sex symbol. Mais Marilyn ne perd rien de son aura et de son érotisme, au contraire. Sous le regard du photographe, son éclat est évident. 


Ces photos, longtemps perdues, et retrouvées par hasard dans un hangar sont aujourd'hui célèbres. Ce sont sans doute celles qui imprègnent le plus notre mémoire du mythe de Marilyn.
Adrien Gombeaud revient ici sur cette rencontre entre deux personnalités fragiles et lumineuses. Il élabore, à l'aide de témoignages amicaux, le tableau d'un New York en pleine évolution.

J'ai conservé longtemps dans ma chambre d'adolescente une carte représentant Marilyn adossée au balcon d'un immeuble New Yorkais. Elle y paraissait songeuse, elle était belle, mélancolique, contemplative, un peu échevelée, accessible, une cigarette se consumait à ses doigts. Je ne savais pas qu'Ed Feingersh était l'auteur de cette photographie et j'en ignorais encore plus le contexte. J'aimais le grain de cette photo, sa quiétude, en l'observant je crois que j'arrêtais le temps, être une belle femme semblait tout à coup si simple.

Vous comprendrez donc aisément combien ce récit m'a captivé. Ce n'est qu'un angle différent, un autre projecteur braqué sur Marilyn peut-être, mais il permet de mettre également en lumière le backstage, ce qui se jouait autour, cette foule anonyme dont on ignore tout et qui dépend tant du Star System que bien souvent elle s'y consume les ailes.

On parle d'Une blonde à Manhattan sur France Culture



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Merci à Sandrine Treiner pour sa chronique alléchante d'Une blonde à Manhattan

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East of Eden



La star et le reporter


"Une langue imagée et pleine de souffle."

"Elle livre d'elle-même, à sa guise, mille attitudes, mille visages, dont Feingersh saisit avec talent la grâce éphémère."

Les Échos





"La star et le reporter"



L'Express Mag

Marilyn



New York and Marilyn

La Croix


"Un livre-enquête magnifique, 
crépusculaire et pénétrant."


"Une écriture très douce qui retient la nuit."



New York City


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Le site dédié à Une blonde à Manhattan vient d'être mis en ligne.

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J-1 avant la sortie d'Une blonde à Manhattan



"Flashback sur une semaine particulière dans la vie de Marilyn Monroe."

Balthazar



"Ultimes révélations sur Marilyn."

Glamour

L'insaisissable Marilyn



"Un photographe face au miroir"
Viabooks



Bob Stein, Ed Feingersh et Marilyn…



Robert Stein raconte…


Marilyn, dans Femme actuelle

Marilyn à la radio…


France Culture, "Tout feu, tout flamme"


Automne, une nouvelle enquête de Malin Fors



"Du grand polar, implacable.

Le Généraliste





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